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Comment gérer son entretien auto quand on est VTC en 2025

Économisez sur votre facture d’entretien auto en 2025 grâce à ces conseils simples et efficaces

Comment gérer son entretien auto quand on est VTC en 2025 ?

Par Kevin Castel

Un véhicule, c’est un outil de travail. Mais mal entretenu, il devient vite une source de stress, de frais et d’immobilisation. En 2025, pour un chauffeur VTC, bien gérer l’entretien, c’est assurer sa rentabilité.

L’entretien annuel en fonction du kilométrage

Plus on roule, plus ça coûte. Un chauffeur VTC qui parcourt entre 50 000 et 100 000 km par an ne joue pas dans la même catégorie qu’un conducteur du dimanche. L’entretien devient un poste de dépense à surveiller comme le lait sur le feu.

Et en milieu urbain, la voiture s’use plus rapidement ! Pour un usage intensif, on atteint rapidement 3 000 € à 5 000 € par an, soit 12 à 15 % du coût total d’exploitation. Cela englobe les révisions, les pneus, les freins, les amortisseurs… Un budget conséquent, mais indispensable pour garder un véhicule fiable.

À titre d’exemple, un train de pneus à changer tous les 40 000 km, une vidange tous les 10 000 km, des plaquettes de freins qui fondent comme neige au soleil dans les embouteillages… Et ne parlons pas des amortisseurs après deux ans de pavés parisiens.

Impact de la motorisation sur l’entretien

Tous les moteurs ne se valent pas. Même trajet, même client, mais pas le même budget entretien.

  • Un thermique (diesel ou essence), c’est l’option la plus coûteuse. Vidanges fréquentes, filtres à changer, systèmes complexes à entretenir, et un échappement qui n’aime pas les petits trajets.
  • Les hybrides s’en sortent mieux : le moteur thermique est moins sollicité, les freins durent plus longtemps grâce au freinage régénératif. On économise environ 20 % sur la facture d’entretien.
  • Quant à l’électrique, c’est la machine à faire baisser la note. Pas de vidange, très peu de pièces d’usure, révisions espacées. Résultat : un budget réduit de 20 à 35 % par rapport au thermique.

Pour un chauffeur roulant 80 000 km par an, ça représente 800 à 1 000 € d’économie.

Les bons réflexes pour faire durer

La première règle ? L’entretien préventif. Respecter les révisions, faire les vidanges plus tôt que prévu, surveiller les niveaux, les freins, les pneus. Tout cela limite les mauvaises surprises.

Ensuite, la conduite. Une conduite douce évite l’usure prématurée. On anticipe, on évite les coups de frein, les démarrages à froid, et on ne surcharge pas le véhicule.

Enfin, un entretien esthétique régulier n’est pas du luxe : intérieur propre, carrosserie protégée, c’est aussi une question d’image pour les clients… et de durabilité.

Quelques applications pour ne rien oublier

Aujourd’hui, il serait dommage d’oublier une révision. Il existe des applis efficaces qui rappellent les échéances et centralisent l’historique.

  • Drivvo ou Simply Auto pour suivre les frais, recevoir des rappels et générer des rapports.
  • Codenektou RoadService pour scanner les factures, planifier les contrôles techniques et suivre plusieurs véhicules.

Objectif : ne jamais être pris de court.

Faire baisser la facture chez le garagiste

Première règle : comparez. Demandez plusieurs devis. Deuxième : regroupez les opérations. Et surtout, négociez sur la main-d’œuvre, pas sur les pièces.

Choisir un garage spécialisé dans les véhicules pros peut changer la donne. Certains sont agréés pour les hybrides et les électriques. Et leurs tarifs sont souvent 15 à 30 % inférieurs à ceux des concessions.

Autre astuce : prévoir les entretiens plutôt que d’attendre la panne. C’est toujours moins cher.

Les déductions fiscales oubliées

Les chauffeurs VTC au régime réel peuvent déduire tous les frais d’entretien : vidanges, pneus, freins, réparations, lavage…

Et s’ils sont soumis à la TVA, ils peuvent la récupérer sur les pièces, la main-d’œuvre, les produits d’entretien. Sur les véhicules électriques, même la recharge passe en frais pro. Un bon archivage des factures suffit pour optimiser la fiscalité. Et si vous êtes encore en micro, ça vaut le coup de faire le calcul.

Les contrats qui peuvent valoir le coup

Les garanties constructeur standard ? Trop courtes. Les extensions ? Intéressantes mais parfois limitées sur les usages pros.

Les contrats d’entretien, eux, peuvent lisser les dépenses. Une vingtaine d’euros par mois pour éviter les grosses sorties.

Encore mieux :

  • Les formules « tout inclus » avec entretien + panne, adaptées aux usages VTC.
  • La location longue durée avec entretien intégré, idéale pour ceux qui renouvellent souvent.

Les erreurs qui coûtent très cher

C’est souvent là que le bât blesse. Ignorer un bruit, repousser une vidange, oublier une pression de pneu… Chaque petite erreur peut coûter des centaines d’euros.

Et il y a pire : choisir un véhicule mal adapté, tout faire chez le concessionnaire sans comparer, ou oublier de tenir un carnet d’entretien. La mécanique n’aime pas l’improvisation. Et le portefeuille encore moins.

Crédit photo : © Standret – Freepik

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