Il est possible de devenir taxi après avoir pris sa retraite, sans plafond de revenus et sans restriction d’âge, à condition de respecter la réglementation taxi en vigueur en France.
Conditions pour exercer comme taxi en étant retraité
Il faut un permis B en cours de validité depuis au moins trois ans et réussir l’examen taxi auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Une visite médicale d’aptitude taxi est obligatoire tous les cinq ans, puis tous les deux ans après 60 ans.
Le casier judiciaire B2 doit être compatible avec l’activité taxi, sans infractions graves.
Il faut obtenir la carte professionnelle de taxi auprès de la préfecture, disposer d’une ADS (Autorisation De Stationnement) par achat ou location et souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle spécifique.
Les retraités doivent déclarer leur activité auprès de l’URSSAF sous le statut micro-entrepreneur ou en société, comme tout chauffeur taxi en activité.
Aucun plafond de revenus ni restriction d’âge
Depuis la réforme cumul emploi-retraite de 2023, les retraités ayant liquidé leur retraite peuvent exercer sans restriction de revenus. La caisse de retraite n’a pas besoin d’être informée si la retraite est totalement liquidée.
Le métier de taxi offre la possibilité de choisir ses horaires, ses jours de travail et le volume d’activité selon ses envies et sa forme physique.
Une tendance qui se développe
En 2024, 13 % des nouvelles installations taxi concernaient des retraités ou des plus de 60 ans (FNDT). Beaucoup souhaitent compléter leur retraite, maintenir une activité sociale et structurer leurs semaines autour de créneaux de travail choisis.
Rentabilité du taxi comme complément de retraite
Un taxi génère en moyenne entre 17 et 25 € net de l’heure selon les zones. En travaillant trois jours par semaine, six heures par jour, un retraité peut générer entre 1 000 et 1 200 € net par mois.
Le revenu peut monter à 1 500 € net selon la zone et les horaires choisis.
Mais attention, les charges à l’entrées restent élevées. Vous devez investir dans une ADS (entre 100 000 € et 250 000 € selon les villes, dans le matériel nécessaire (lumineux, compteur, imprimantes…) et aussi dans une voiture adaptée au métier de taxi… Pensez-y avant de vous lancer et renseignez vous sur la location
Deux exemples concrets pour comprendre
Martine, 63 ans dans le Lot, a passé l’examen taxi en 2024. Elle travaille deux jours par semaine, ce qui lui permet de générer environ 600 € net par mois, en conservant ses après-midis pour ses activités personnelles.
Alain, 66 ans à Lyon, exploite un taxi trois jours par semaine, de 5 h à 11 h, avec un complément de 1 000 € net par mois tout en gardant ses après-midis libres pour sa famille.
Avantages du métier de taxi à la retraite
- Complément de retraite sans limite de revenus.
- Liberté dans le choix des jours et horaires de travail.
- Maintien d’une activité sociale et professionnelle.
- Contribution à l’offre de transport local, notamment en zones rurales.
- Possibilité de travailler selon sa forme et ses envies.
Points à respecter pour exercer
- Passer et réussir l’examen taxi.
- Obtenir et renouveler la carte professionnelle.
- Réaliser la visite médicale périodique.
- S’inscrire à l’URSSAF.
- Disposer d’une ADS.
- Souscrire une assurance taxi adaptée.
- Tenir à jour ses obligations fiscales et sociales.
Les conseils de CLF Formation
Vérifiez votre capital points sur le permis et votre casier B2. Consulter un médecin agréé pour l’aptitude taxi et repérer les ADS disponibles dans votre secteur (achat ou location). Anticiper l’inscription à une formation taxi (100-150 heures selon zone) et prévoir un budget pour le véhicule ou un leasing adapté.
Ce que vous devez retenir
Oui, un retraité peut devenir taxi en 2025. Les démarches sont identiques à celles d’un actif, avec la possibilité d’adapter les horaires de travail selon ses besoins et sa forme.
Le métier de taxi permet de générer entre 600 et 1 500 € net par mois, sans limite de revenu, tout en conservant une activité structurée et sociale, adaptée au rythme choisi.
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