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Réussir l'examen de taxi du premier coup

Comment obtenir l’examen de taxi du premier coup en 2025 ?

Réussir l'examen de taxi du premier coup

Par Kevin Castel

Réussir l’examen taxi en 2025, ce n’est pas une question de chance. C’est une mécanique bien huilée qui commence bien avant le jour J.

Les prérequis indispensables avant de s’inscrire

Avant même de penser à l’examen, il faut remplir plusieurs conditions obligatoires. Pas de raccourci possible. En 2025, le cadre reste défini par l’arrêté du 6 avril 2017, modifié en 2022.

  • Âge minimum : 18 ans révolus.
  • Permis B : en cours de validité depuis au moins 3 ans (ou 2 ans si vous avez fait la conduite accompagnée).
  • Casier judiciaire vierge (volet B2) : pas de condamnation incompatible avec le métier.
  • Visite médicale : chez un médecin agréé par la préfecture.
  • PSC1 : l’attestation de premiers secours doit dater de moins de deux ans.

Une fois tous ces éléments rassemblés, le dossier d’inscription se dépose auprès de votre CMA, en ligne ou au guichet.

Un examen en deux temps

L’évaluation se fait en deux blocs distincts : la théorie, puis la pratique. Et croyez-moi, les deux comptent tout autant.

Bloc A – Les épreuves d’admissibilité

Il s’agit de cinq modules à passer en centre d’examen :

  1. Réglementation du transport public particulier
  2. Gestion d’entreprise
  3. Sécurité routière
  4. Français
  5. Anglais (niveau A2 minimum)

Chaque module est noté sur 20. Vous devez obtenir au moins 10 à chacun pour être admissible.

Bloc B – L’épreuve d’admission

C’est l’épreuve pratique, dans un véhicule à double commande. Elle dure entre 45 minutes et 1 heure.

Vous êtes évalué sur :

  • L’accueil du client
  • Le trajet proposé
  • La sécurité
  • La clarté des explications tarifaires
  • La gestion des imprévus ou litiges

Note minimale requise : 12/20.

En 2024, le taux de réussite national tournait autour de 50 %. Autrement dit : 1 candidat sur 2 échoue.

Formation : présentiel ou distanciel ?

Vous avez deux grandes options, chacune avec ses avantages et ses limites. À vous de choisir selon votre profil.

En centre agréé

Durée moyenne : entre 150 et 300 heures. En termes de prix, les formations oscillent entre 1 800 € et 2 800 € selon les régions. Avantages : vous êtes encadré, vous faites des exercices pratiques, et vous accédez souvent à des tests blancs.

À distance

Moins cher (entre 600 € et 1 200 €), mais attention : vous serez seul face à vos révisions. Cette formule est réservée aux candidats très autonomes et déjà à l’aise avec les notions de base.

Dans les deux cas, vérifiez bien que le centre est agréé. Sans cet agrément, aucun financement ne sera accepté et vous ne serez pas autorisé à passer l’examen.

Technique de révision : pas de place au hasard

Tout est question de méthode. Vous pouvez multiplier les heures de révision, si elles ne sont pas ciblées, vous n’avancerez pas.

Commencez toujours par la réglementation. C’est le module le plus éliminatoire, car le plus dense. Ensuite, attaquez les autres modules un par un.

Faites des fiches synthétiques. Répétez les grands principes, les obligations légales, les sanctions, les démarches, etc. Entraînez-vous régulièrement avec des QCM, des examens blancs, et surtout, chronométrez-vous.

Pensez également à :

  • Lire les annales (disponibles sur le site de certaines CMA)
  • Simuler des trajets à voix haute pour l’épreuve orale
  • Vous enregistrer pour corriger votre posture, votre diction et vos explications

Pour la pratique, faites au moins deux simulations avec un professionnel ou un formateur.

Les erreurs qui coûtent l’épreuve

Il n’y a pas que le niveau qui peut vous faire rater l’examen. Certains pièges sont plus subtils.

  • Inscription trop tardive à la visite médicale. Le délai moyen est de 3 semaines. Sans ce papier, votre dossier sera automatiquement refusé.
  • Formation non agréée. Vérifiez avant de payer. Sinon, vous perdez du temps et de l’argent.
  • Survoler l’anglais. Le niveau demandé est bas (A2), mais une note éliminatoire suffit à vous recaler.
  • Mauvaise gestion du temps. Certaines CMA ferment les inscriptions plus tôt qu’annoncé, car les places sont limitées.
  • Négliger l’aspect relationnel. Le client ne retient pas seulement votre conduite. Il retient aussi comment vous l’avez accueilli.

Pour mettre toutes les chances de votre côté

Un bon timing : commencez au moins 3 mois avant la date de l’examen. Cela vous laisse le temps d’intégrer les connaissances sans vous épuiser.

Préparez un planning hebdomadaire, avec des blocs réservés à chaque module. Une fois par semaine, faites un test blanc.

Et surtout, ne restez pas seul. Entourez-vous d’autres candidats, rejoignez des groupes de préparation, échangez. Cela fait la différence.

Enfin, pour la pratique, testez une ou deux fois un logiciel de simulation embarqué. Certains centres vous le proposeront.

Avec une formation sérieuse, des révisions ciblées et une bonne gestion des démarches, vos chances de réussite dépassent les 70 %.

Crédit photo : © Freepik

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1 commentaire

Munana 28 juin 2025 - 11h35

Très bien expliqué ; important pour comprendre à quoi on s’engage.

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