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Obtenir un leasing pour un véhicule de taxi

Leasing de taxi en 2025 : Pourquoi le leasing devient la formule idéale pour les chauffeurs professionnels

Comment obtenir un leasing pour un véhicule de taxi ?

Par Kevin Castel

En 2025, conduire un taxi ne veut plus forcément dire posséder son véhicule. Le leasing, sous ses deux formes LOA et LLD, s’impose comme une alternative pragmatique pour ceux qui veulent rouler neuf, tout en gardant leur trésorerie au chaud.

LOA, LLD : ce qui se cache derrière ces acronymes

Derrière ces sigles parfois nébuleux, deux modes de location qui n’ont rien d’anecdotique.

La LOA, Location avec Option d’Achat, vous permet de louer un véhicule sur une durée déterminée — 36, 48 ou 60 mois — avec la possibilité de l’acheter à la fin pour une somme fixée dès le départ.

La LLD, Location Longue Durée, fonctionne sur le même principe, sauf qu’il n’y a pas d’option d’achat. On restitue le véhicule en fin de contrat, et on en prend un autre. L’entretien est presque toujours inclus, parfois l’assurance.

Ces formules sont pensées pour les pros, et les taxis ne font pas exception.

Pourquoi les chauffeurs de taxi choisissent le leasing ?

Le leasing attire pour une raison simple : vous roulez dans un véhicule neuf, avec une mensualité fixe, sans vous endetter sur cinq ans. Et comme vous ne sortez pas 40 000 € pour acheter une berline hybride ou électriquevous gardez une marge de manœuvre pour les imprévus ou les périodes creuses. Autre atout : le contrat inclut souvent l’entretien, la garantie constructeur, le véhicule relais en cas de panne, voire l’assistance 24h/24. Et pour un taxi, chaque jour sans voiture, c’est une journée sans chiffre d’affaires.

Combien ça coûte en 2025 ?

Un contrat LLD sur une Toyota Camry hybride par exemple tourne autour de 700 à 900 € HT par mois, avec un kilométrage annuel autorisé de 45 000 à 60 000 km. Pour une Tesla Model Y ou une Mercedes EQE, comptez entre 1 000 et 1 200 € HT.

Ce tarif comprend en général :

  • La mise à disposition du véhicule avec carte grise taxi
  • Les pneus été + hiver
  • L’entretien constructeur
  • L’assistance
  • Le prêt d’un véhicule relais

Il faut bien vérifier si la pose du lumineux, le taximètre homologué, ou le terminal de paiement sont inclus. Ce n’est pas toujours le cas.

À qui s’adresser ?

Certains loueurs généralistes comme Ayvens (ex-ALD)Arval ou LeasePlan ont des offres dédiées aux taxis.

Mais les plus ciblés restent :

  • G7 Lease : pour ceux qui souhaitent intégrer le réseau G7 avec un package complet.
  • Mobilize Lease&Co (filiale de Renault) : avec des contrats adaptés aux professionnels de la mobilité urbaine.
  • Revolys, Swapn ou Loc-Taxis : plus souples, avec un accompagnement personnalisé pour les indépendants.

Les limites du système

Le leasing n’est pas la solution magique à tous les problèmes. Il faut rester vigilant sur certains points :

Kilométrage : dépasser le forfait, même de 3 000 km, peut coûter très cher (0,10 à 0,25 €/km en moyenne).

Usure : les frais de restitution en fin de contrat sont redoutés. Si les sièges sont tachés ou les jantes rayées, on peut vous facturer plusieurs centaines d’euros.

Engagement : impossible de résilier sans frais avant la fin du contrat, sauf en cas de force majeure. Un déménagement ou une baisse d’activité ne sont pas toujours couverts.

Propriété : vous ne construisez pas d’actif professionnel. À la fin du contrat, vous rendez la voiture et repartez à zéro.

Fiscalité et comptabilité

Bonne nouvelle : les loyers sont déductibles à 100 % si vous êtes au régime réel. Et si vous êtes assujetti à la TVA, elle est récupérable à hauteur de 80 % pour un véhicule mixte, et 100 % pour un utilitaire. Attention : en LOA, la TVA est incluse dans les loyers, mais la valeur résiduelle ne l’est pas toujours. Il faut donc l’anticiper si vous envisagez de racheter le véhicule à la fin.

Pour qui, pour quoi ?

Le leasing taxi est idéal si :

  • Vous voulez un véhicule récent sans investir lourdement
  • Vous démarrez votre activité et ne savez pas encore si vous voulez acheter
  • Vous souhaitez changer de véhicule régulièrement
  • Vous avez besoin d’un budget prévisible et sans surprise

En revanche, si vous roulez beaucoup, que vous êtes soigneux avec votre matériel, et que vous aimez l’idée d’avoir un véhicule à votre nom, l’achat (à crédit ou comptant) peut s’avérer plus rentable sur 5 ou 6 ans.

Le leasing, c’est donc une solution de gestion, pas un investissement. Une formule souple, mais qui demande d’être bien lue, bien calculée, et surtout adaptée à votre rythme de travail réel. À vous de faire les comptes. Au centime près.

Crédit photo : © Antoni Shkraba Studio – Pexels

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