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Retrait de permis

VTC après un retrait de permis : la vérité sur vos chances de reconversion

Devenir VTC après un retrait de permis : ce qu’il faut savoir en 2025

Par Kevin Castel

Il est possible d’accéder au métier de VTC après un retrait de permis, sous réserve de respecter les conditions légales en vigueur et de vérifier son casier judiciaire.

Les conditions pour exercer comme VTC en 2025

En France, on compte quatre condition élémentaires pour pouvoir exercer en tant que VTC :

  • Il faut un permis B en cours de validité depuis au moins trois ans, ou deux ans en conduite accompagnée.
  • Il est indispensable de réussir l’examen VTC et d’obtenir la carte professionnelle.
  • La visite médicale d’aptitude doit être validée.
  • Le casier judiciaire B2 doit être vierge des infractions bloquantes : condamnations pénales graves, infractions liées aux stupéfiants, alcoolémie aggravée, délits de fuite ou blessures involontaires.

Retrait de permis et métier de VTC : que dit la loi ?

Un retrait temporaire n’interdit pas de devenir VTC si le permis a été restitué et que le solde de points est valide. Le retrait peut retarder l’accès au métier si l’infraction entraîne une mention pénale sur le B2 ou si le permis n’a pas été récupéré.

En cas d’infraction grave (alcoolémie avec circonstance aggravante, accident avec blessures graves), le délai pour retrouver l’éligibilité peut aller jusqu’à cinq ans après jugement, le temps de l’effacement de la mention sur le B2.

Quels sont les motifs de retrait qui bloquent ?

Les infractions suivantes empêchent d’accéder au métier de VTC :

  • Conduite sous alcool ou stupéfiants avec circonstance aggravante.
  • Blessures ou homicide involontaire au volant.
  • Récidive d’infractions graves.
  • Délits liés au trafic de stupéfiants.
  • Condamnation à plus de six mois ferme pour vol, escroquerie, abus de confiance.

Tant que ces infractions figurent sur le B2, la carte professionnelle VTC ne pourra pas être délivrée.

Comment vérifier votre éligibilité

Avant de vous lancer dans la formation, il est recommandé de :

  • Vérifier votre solde de points sur le site Télépoints.
  • Obtenir votre extrait de casier judiciaire B2 pour vérifier l’absence de mentions bloquantes.
  • Consulter un avocat ou la DREAL si vous avez un doute sur votre situation.

Que faire si vous avez eu un retrait de permis ?

Si le retrait était temporaire, vous devez attendre la restitution du permis avant d’engager votre parcours de formation VTC.

Si une condamnation pénale est inscrite sur votre B2, il sera nécessaire d’attendre le délai légal pour son effacement ou de solliciter une réhabilitation judiciaire.

Si le retrait était lié à un défaut de points, vous devrez d’abord récupérer des points avant d’entamer la formation.

Quelques chiffres clés

  • 56 000 suspensions de permis par an pour alcool ou stupéfiants en France (ONISR 2024).
  • 15 % des candidats VTC rencontrent des blocages administratifs liés au casier ou à un retrait récent.
  • 20 % de ces blocages sont levés après récupération du permis ou du solde de points.

Les conseils pratiques de CLF Formation

  • Attendez d’avoir récupéré votre permis avant de commencer la formation.
  • Consultez votre B2 et votre solde de points pour anticiper d’éventuels blocages.
  • Si vous êtes éligible, constituez rapidement votre dossier CMA pour ne pas perdre de temps.
  • Privilégiez une reprise progressive de l’activité pour restaurer votre crédibilité professionnelle.
  • En cas de doute, sollicitez l’avis d’un professionnel (avocat ou DREAL) avant de lancer les démarches.

Ce que vous devez retenir

Vous pouvez devenir VTC après un retrait de permis si vous avez récupéré votre droit de conduire, que votre solde de points est valide et que votre B2 est vierge de mentions bloquantes.

En cas de retrait encore en cours ou d’infraction pénale grave, il faudra attendre avant de pouvoir accéder au métier.

Le respect de ces étapes vous permettra de reprendre une activité professionnelle dans le secteur VTC en toute légalité et avec sérénité.

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