Qu’on soit chauffeur de taxi ou non, c’est quand même bien mieux une voiture propre… C’est un détail pour certains, mais un critère décisif pour vos clients. En 2025, l’état de propreté d’un taxi influe directement sur l’expérience passager, la fidélité… et forcément les revenus. Dans un métier où la qualité de service est votre principale carte de visite, mieux vaut maîtriser quelques réflexes simples pour rouler propre et tranquille.
Pourquoi c’est important de garder un véhicule propre
Le passager monte, observe l’intérieur, sent l’air ambiant. Et son jugement est immédiat. Vitres grasses, moquette poussiéreuse ou odeur de tabac froid ? La course démarre avec un point de moins dans sa tête. Et dans certains cas, il repartira avec une étoile en moins sur l’application.
Plus gênant : certaines collectivités imposent aux taxis conventionnés un niveau de propreté minimal, vérifié lors des contrôles. Sans compter les touristes, les clients professionnels, ou les parents qui montent avec leurs enfants : tous attendent un véhicule propre, en toute circonstance.
Cinq réflexes pour maintenir sa voiture propre
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L’aspirateur, votre meilleur allié contre les miettes
Ciblez tapis, sièges arrière, interstices entre les assises et les dossiers. Les passagers laissent plus de traces qu’ils ne le pensent. Un mini aspirateur de coffre ou une petite station de lavage avec aspirateur intégré fera très bien l’affaire.
À faire tous les deux jours, ou après trois passagers avec sac à dos ouvert ou chaussures mouillées.
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Vitres impeccables = visibilité + crédibilité
Nettoyez intérieur et extérieur, surtout les vitres passager. Traces de doigts, buée séchée ou projections grasses donnent un aspect négligé. Utilisez un spray spécifique et une microfibre propre.
En prime, vous y gagnez en confort de conduite, surtout de nuit.
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L’odeur, ce sens qu’on oublie trop souvent
Évitez les parfums agressifs type sapin synthétique. Optez plutôt pour un désodorisant neutre, ou mieux : un purificateur d’air au charbon actif. L’objectif ? Un habitacle frais, sans parfum dominant. Et puisque vous y passez la journée, vous vous y sentirez mieux aussi.
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Poussière sur le tableau de bord : pas vu, mais ressenti
Un simple passage de microfibre suffit à dépoussiérer les plastiques. Ce geste rapide entre deux clients vous évite un effet “film de poussière” qui dégrade la perception de l’habitacle.
Astuce : gardez une lingette microfibre dans la portière, accessible à tout moment.
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L’extérieur : au minimum, un lavage par semaine
Capot, calandre, vitres et plaques d’immatriculation doivent rester propres. La saleté visible peut dissuader un client à distance, avant même qu’il n’ouvre la portière.
Un abonnement de lavage express (type rouleaux ou jet haute pression) revient souvent à moins de 30 € par mois pour lavages illimités.
Des chiffres qui donnent à réfléchir
Selon une étude Ifop 2024 :
- 71 % des clients refuseraient de monter dans un taxi jugé sale, même si la course est urgente.
- La propreté fait partie du top 3 des motifs de plainte dans les services de transport conventionné.
- Les chauffeurs notés 4,9 ou plus sont 30 % plus sollicités, toutes plateformes confondues.
Autrement dit, votre chiffonnette peut peser autant qu’un GPS dernier cri.
Le kit de survie du nettoyage pour les taxis méthodiques
Gardez dans votre coffre ou boîte à gants :
- Une lingette microfibre sèche
- Un spray vitres
- Un petit sac poubelle
- Un désodorisant de rechange
- Une raclette anti-buée
Vous gagnerez en réactivité après une course longue, un client maladroit ou un jour de pluie.
Le conseil CLF Formation : un taxi propre, c’est un moteur pour votre métier
Un intérieur entretenu, c’est moins de réclamations, moins de stress… et plus de chances de décrocher des contrats réguliers, avec hôpitaux, écoles ou entreprises. Car les gestionnaires de flotte ou de conventionnement visitent parfois les véhicules, sans prévenir.
C’est aussi une meilleure revente de votre véhicule, plus tard. Un taxi avec sièges propres, garnitures non rayées et moquette entretenue, ça se voit. Et ça se paie.
En moins de 15 minutes par jour, vous pouvez transformer un simple trajet en expérience confortable. C’est ça, le métier bien fait.
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