Vous voulez devenir chauffeur VTC, mais la fameuse épreuve de l’examen vous effraie autant que la hausse du prix du carburant ? Bonne nouvelle, on va décortiquer ensemble les étapes de l’examen théorique et pratique pour rouler sereinement vers votre carte professionnelle.
L’examen théorique : savoir où l’on met les pieds
Premier conseil : ne vous dites jamais « C’est juste de la théorie ! ». Cet examen n’est pas une simple formalité, mais rassurez-vous, il est loin d’être insurmontable.
L’examen théorique couvre exactement sept matières. Autrement dit, vous devez maîtriser :
- La réglementation spécifique aux transports VTC (ne comptez pas sur Google pendant l’examen !)
- La sécurité routière (eh oui, le clignotant existe vraiment…)
- La gestion d’entreprise (parce que même un VTC doit savoir compter ses kilomètres et ses sous)
- Le développement commercial (vous êtes chauffeur, mais aussi entrepreneur)
- Le français (vous ne direz plus « malgré que », promis)
- L’anglais (essentiel pour indiquer où est la tour Eiffel sans vous tromper)
- La réglementation nationale des VTC (celle que tout chauffeur doit connaître sur le bout des doigts)
Pour réussir, pas de secret : préparez-vous sérieusement pendant au moins deux à trois semaines avant l’examen. Si vous pouvez suivre une formation VTC, c’est vivement recommandé. Pourquoi ? Parce que les formations vous offrent des outils pratiques et des méthodes efficaces pour mémoriser toutes ces notions.
Ensuite, n’hésitez pas à faire plusieurs examens blancs. C’est le meilleur moyen de repérer rapidement vos lacunes, qu’elles soient grandes comme un camion ou petites comme une smart.
Important : pour obtenir votre sésame vers la pratique, vous devez obtenir au minimum 10/20 de moyenne générale. Attention : chaque épreuve comporte une note éliminatoire. Donc pas question de miser uniquement sur votre anglais si vous n’avez rien compris à la gestion d’entreprise !
Pour passer l’examen, direction la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) pour votre inscription officielle. Le passage par cette étape administrative est incontournable.
L’examen pratique : plus qu’un simple tour de voiture !
Votre examen théorique en poche, voici venu le moment tant attendu (ou redouté) : l’examen pratique. Là aussi, il faut rester zen, mais concentré.
Pour passer cette épreuve, vous devrez impérativement disposer d’un véhicule à double commande. Bonne nouvelle : ce véhicule n’est pas obligé de respecter toutes les normes VTC, mais quitte à passer l’examen, autant s’habituer tout de suite à votre futur outil de travail !
Conseil d’expert : entraînez-vous régulièrement sur les fondamentaux de la conduite automobile. Même si vous avez le permis depuis des années, il faudra démontrer aux examinateurs que vous êtes parfaitement à l’aise sur toutes les techniques de conduite : démarrage en douceur (évitez l’effet fusée au décollage), freinage maîtrisé (sans faire hurler le jury), et changement de vitesse fluide (oubliez les grincements désagréables).
Vous pouvez aussi opter pour des sessions de simulation ou des cours particuliers. Ils vous permettront de travailler votre conduite en conditions réelles et de corriger rapidement les petites erreurs qui pourraient vous coûter cher.
Durant l’épreuve, pas de stress inutile, mais gardez bien à l’esprit que l’examen pratique dure environ 20 à 25 minutes. C’est court, mais largement suffisant pour les deux examinateurs présents. Eh oui, deux examinateurs rien que pour vous ! L’un évalue strictement votre technique de conduite tandis que l’autre se glisse dans la peau d’un passager. Jouez le jeu à fond, soyez courtois et professionnel, exactement comme vous le seriez au quotidien avec vos futurs clients.
Attention cependant, il faudra décrocher au minimum 12/20 de moyenne pour réussir cet examen. Vous avez droit à trois tentatives, mais mieux vaut viser juste dès la première fois : ça évitera les sueurs froides.
Derniers conseils avant de vous lancer à l’assaut de votre carte VTC
Soyez méthodique, organisé et régulier dans votre préparation. L’examen VTC n’est pas un sprint, mais plutôt un marathon. Respectez ces étapes, évitez les improvisations de dernière minute et surtout, prenez le temps de bien comprendre ce qu’on attend exactement de vous, autant sur le plan théorique que pratique.
Avec une préparation sérieuse, votre parcours vers la carte professionnelle VTC devrait ressembler à une route fraîchement goudronnée : sans trou ni dos d’âne ! Bonne route !

