Devenir chauffeur VTC en 2025 : tout ce qu’il faut savoir
Être VTC en 2025, ce n’est pas juste conduire une berline noire avec élégance. C’est aussi respecter un cadre réglementaire bien précis. Vous voulez vous lancer ? Voici les étapes incontournables, les conditions de départ, les choix administratifs, les formations à prévoir, sans oublier les obligations à respecter une fois votre carte en poche.
Ce qu’il faut avoir avant même de penser à la formation
Avant de vous asseoir côté volant, il y a quelques prérequis :
- Permis B valide depuis au moins 3 ans (ou 2 ans en cas de conduite accompagnée).
- Casier judiciaire vierge (bulletin n°2 obligatoire).
- Certificat médical d’aptitude délivré par un médecin agréé, à renouveler tous les 5 ans.
- Résider en France.
- Assurance responsabilité civile professionnelle.
Sans ça, inutile d’aller plus loin. Ce sont les fondations (et pas en béton armé, mais réglementaires).
Se former, et pas n’importe comment
La formation VTC en 2025 varie entre 50 et 140 heures, en fonction de l’organisme que vous choisissez. Il ne s’agit pas d’un simple rappel du code de la route, non. Le contenu est pointu :
- Code des transports et réglementation VTC
- Conduite professionnelle
- Gestion d’entreprise
- Relation client et service haut de gamme
En 2025, par exemple :
- Formation théorique possible du 30 décembre 2024 au 27 janvier 2025, ou du 24 février au 21 mars 2025.
- Formation pratique prévue du 13 au 17 janvier ou du 19 au 23 mai 2025.
Ce n’est pas la fête de la théorie : à l’issue de la formation, il faudra passer deux examens sous l’égide de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA).
L’épreuve théorique se compose de plusieurs volets : réglementation, gestion, sécurité. Puis vient la pratique : conduite en conditions réelles et interactions avec le client. Oui, c’est noté, y compris votre courtoisie.
Et après l’examen, que faire ?
Une fois admis, vous devrez :
- Demander votre carte professionnelle VTC, valable 5 ans.
- Vous immatriculer auprès du registre VTC.
- Choisir un statut juridique : auto-entrepreneur, SASU, EURL… À vous de voir.
- Créer votre compte sur les plateformes comme Uber, Bolt, Heetch ou développer une clientèle directe.
Ne négligez pas cette étape : sans carte VTC, vous êtes dans l’illégalité. Même avec le plus beau costume et le sourire Colgate.
Un véhicule qui respecte tout autant les normes que le confort
Le véhicule n’est pas un détail. Il doit répondre à des critères stricts :
- Moins de 7 ans (ou 5 ans si c’est un modèle hybride/électrique en 2025).
- Au moins 4 sièges passagers (et jusqu’à 9 max).
- Assurance VTC spécifique obligatoire.
- Système de facturation clair et lisible pour les clients.
- Véhicule propre, en bon état… on évite les banquettes trouées.
À partir de 2025, l’accent est mis sur les motorisations propres. Les plateformes accordent déjà un bonus de visibilité aux véhicules électriques. Et comme dirait l’autre, « mieux vaut brancher sa voiture que ses clients ».
Après la carte, les devoirs continuent
Ce n’est pas parce que vous êtes devenu VTC que tout s’arrête là. Il faut entretenir sa licence :
- Formation continue annuelle de 14 heures.
- Renouvellement du certificat médical et de la carte professionnelle tous les 5 ans.
La formation continue inclut des modules sur la réglementation, la sécurité, et, depuis 2025, de plus en plus sur les enjeux environnementaux — on ne plaisante plus avec la transition énergétique.
Côté tarif, certaines plateformes imposent un tarif minimum de 9 € par course et 30 €/h dès que vous êtes en ligne. À noter que si vous roulez sans course, vous n’êtes pas forcément payé au chaud. Donc, chaque minute compte.
Conseils si vous visez le haut du panier
Certains centres de formation comme Partners Formation ou ZapVTC proposent des modules spécifiques pour se démarquer :
- Utilisation de véhicules premium (Audi A6, Tesla, Mercedes Classe E…)
- Formation à l’anglais professionnel ou à la gestion de clientèle étrangère
- Techniques de fidélisation et gestion haut de gamme
Utile si vous ciblez les hôtels parisiens plutôt que les sorties de boîtes de nuit.
Taxi ou VTC, au fait : c’est quoi la différence ?
Le taxi a un compteur et peut charger un client sans réservation. Le VTC, lui, doit obligatoirement obtenir une réservation préalable. Les taxis ont des tarifs réglementés, les VTC non (du moins tant que les plateformes ne s’en mêlent pas).
Niveau examen et formation, le tronc commun existe, mais l’épreuve pratique est différente : pour le VTC c’est confort et service, pour le taxi, connaissance du territoire et maniement du taximètre.

